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étape 1

température de surface

étape 2

occupation du sol

étape 3

part de ciel visible

La carte de température de surface est réalisée grâce aux données recueillies par le satellite Landsat8 (le 4 juillet 2015 dans notre cas). Sur celui-ci c'est la bande thermique n°10 qui a été choisie.

 

Attention, la bande thermique donne une indication sur la température de surface et non de l'air !

 

 

On obtient la température de surface en transposant l'émissivité avec le calcul suivant méthode de Luca Congedo :

 

 

 

 

 

 

B10 = Bande infrarouge thermique

λ = Longueur d’onde du rayonnement émis (s'obtient dans les métadonnées de la couche)

c2 = constante
e = émissivité

 

 

Où télécharger ces données ?

La carte de l'occupation du sol est le résultat de deux cartes :

- le shapfile est fourni par les services minicipaux qui le rescencent et l'alimentent,

- une analyse en télédétection.

 

La télédétection intervient ici avec un objectif et des techniques différentes : c'est une photo avec les couleurs du visible qui a été choisie avec une précision beaucoup plus fine puisque chaque pixel est un carré de 10cm.

 

Elle a surtout servi à caractériser les surfaces végétalisées et à différencier les types de végétation : plutôt que "espace vert", on a un résultat plus détaillé avec "végétation base", "végétation haute".

Cette technique permet aussi de connaître la nature des toitures qui n'était pas citée dans la carte municipale. Le type de toiture a un lien important avec les îlots de chaleur, sa couleur influence directement son albédo (réflexion de la lumière). Ainsi, être capable de localiser précisément les différents types de toitures apporte une information importante sur l'indice de prédisposition à l'ICU.

 

 

Mais comment ça marche ?

 

On indique au logiciel la composition des toitures (briques rouges, toits blancs, etc.), on automatise la recherche de surfaces similaires. Le logiciel cartographie seul et précisément les types de toitures.

On recommence avec tous les types de surfaces.

formuleCongedo.png

Données sur le site de l'USGS

Extension QGIS « Semi-Automatic Classification Plugin »

Données sur le site de THEIA

La "Part de Ciel Visible" :

 

Imagine-toi en plein centre ville. Leve les yeux droit vers le ciel et dessine sur une feuille la surface de ciel que tu peux observer.

Fais la même chose en t'imaginant en plein océan… (ne t'enfuis pas trop loin dans ton rêve, on a besoin de toi ici !)

Alors, dans quelle situation as-tu vu le plus de ciel ?

L'océan forcément ! C'est bien, ton âme de Robinson est réveillée.

 

La part de ciel visible permet surtout, dans la cartographie, de savoir où nous nous situons, entre un milieu fermé (ville) et un milieu ouvert (océan).

 

Mais quel lien avec la chaleur ?

En fait, l'ouverture d'une aire urbaine fournit de l'information dans la potentialité à favoriser la création d'un ICU, mais elle intervient à un niveau très local : l'échelle d'une rue.

Un milieu ouvert est plus aéré qu'un milieu fermé. En journée, un milieu fermé reçoit moins de rayonnement car il favorise la présence d'ombre. Malgré tout, la chaleur accumulée le jour a plus de mal à s'évacuer la nuit. Si on couple cette information avec la couverture du sol on obtient un résultat précis sur la potentialité de création d'un îlot de chaleur.

 

 

 

Maintenant nous allons voir comment faire une synthèse de ces cartes.

(clique ici)